Thursday, July 18, 2013

Tony Parker: "Un grand ambassadeur en Amérique du Nord pour la Suisse"

Tony Parker: "Un grand ambassadeur en Amérique du Nord pour la Suisse"

18.07.2013 14:02 mise à jour à 14:14
Tony Parker. La classe sur le parquet...et devant le micro. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone]Tony Parker. La classe sur le parquet...et devant le micro. [JEAN-CHRISTOPHE BOTT - Keystone]
A l'invitation de son ami Thabo Sefolosha, Tony Parker a disputé un match de gala mercredi soir à Clarens. L'occasion de faire le point avec la star des Spurs de San Antonio sur sa relation avec le Vaudois, les matches estivaux et la déception de la dernière finale NBA.

On vous sent très proche l'un de l'autre. Peut-on en savoir plus sur votre amitié avec Thabo ?

TONY PARKER: Quand il vient jouer chez les Spurs, il passe régulièrement manger chez moi. De même, lorsque je vais jouer à Oklahoma, sa femme me fait une salade de chèvre (rires). Je l'ai connu dès ses débuts en NBA. J'ai vraiment un grand respect pour la carrière de Thabo, et cela vient déjà du terrain. Malheureusement, on ne peut pas se voir souvent, donc ce genre de match est une bonne opportunité pour se voir. Ce que je peux dire, c'est que la Suisse possède un grand ambassadeur en Amérique du Nord.

Pourquoi acceptez-vous de disputer plusieurs matches de gala durant l'été, alors que la saison NBA est éprouvante ?

TONY PARKER: D'abord, cela fait sept ans que je suis parrain de Make-A-Wish France. Chaque année, je fais gagner un voyage pour des jeunes à San Antonio. Et ces matches permettent de réaliser des voeux grâce aux fonds récoltés. Ce que je fais ici, Thabo vient aussi le faire en France. C'est donc tout naturellement que j'ai accepté son invitation pour promouvoir le basket en Suisse. De même, comme les rencontres de NBA ont généralement lieu à 3h du matin en Europe, cela permet aux fans qui ne peuvent pas nécessairement me suivre durant l'année de venir voir de bons matches de basket.

Comment avez-vous vécu la désillusion de la dernière finale NBA alors que le titre vous tendait les bras ?

TONY PARKER: Le souvenir du match 6 va me hanter jusqu'à la fin de ma carrière et même la fin de ma vie. Mais c'est la faculté à rebondir après de tels échecs qui caractérise les champions. La vie est faite de hauts et de bas et j'espère qu'on aura l'occasion de se rattraper très vite. Ce n'est pas une défaite qui va me faire arrêter, car je suis avant tout un passionné de basket.

si/kg





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