Monday, January 7, 2013

Et maintenant, ils doivent éviter la gueule de bois

par Oliver Dufour - Dimanche, l’arrêt du lock-out de NHL a marqué une étape du championnat de LNA. Hors glace, le coup est encaissé sereinement.«Tout le monde va faire face à l'après-apocalypse. Heureusement, nous avions construit notre propre abri antibombes», a ironisé Chris McSorley, manager de Genève-Servette.

Désormais fixés, les clubs cherchent à remplacer les renforts de NHL repartis au pays. «Jusqu'ici, c'était difficile de chercher d'autres joueurs, a admis Daniel Villard, directeur du HC Bienne (qui a perdu ses deux étoiles, Tyler Seguin et Patrick Kane). Maintenant qu'ils sont partis, nous sondons le marché. Nous allons utiliser nos deux licences d'étrangers restantes.»

Au-delà de l'aspect sportif, le lock-out a-t-il laissé des traces en Suisse? «Non, ça n'a rien apporté, a jugé Chris McSorley, qui, sur la glace, a profité des apports de Logan Couture et Yannick Weber. C'est beaucoup d'argent gaspillé. Il va juste rester plein de maillots sur les étagères des shops. Pour des joueurs qui n'entraient sans doute pas dans les budgets de leurs clubs.»

A Bienne, on est moins catégorique. «L'impact de ces stars est difficile à chiffrer pour l'instant, a affirmé Daniel Villard. On ne peut pas nous comparer à Berne ou à Davos, qui vendent beaucoup de produits dérivés, mais nous les avons bien écoulés.» Et avec la perspective d'une reprise ces dernières semaines, le club n’a pas renouvelé son stock. «Quant à l’argent pour payer ces joueurs, il est effectivement hors budget. Mais il a été calculé pour toute la saison, ce qui nous permet de l’utiliser pour d'autres joueurs.»

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