
Désormais fixés, les clubs cherchent à remplacer les renforts de NHL repartis au pays. «Jusqu'ici, c'était difficile de chercher d'autres joueurs, a admis Daniel Villard, directeur du HC Bienne (qui a perdu ses deux étoiles, Tyler Seguin et Patrick Kane). Maintenant qu'ils sont partis, nous sondons le marché. Nous allons utiliser nos deux licences d'étrangers restantes.»
Au-delà de l'aspect sportif, le lock-out a-t-il laissé des traces en Suisse? «Non, ça n'a rien apporté, a jugé Chris McSorley, qui, sur la glace, a profité des apports de Logan Couture et Yannick Weber. C'est beaucoup d'argent gaspillé. Il va juste rester plein de maillots sur les étagères des shops. Pour des joueurs qui n'entraient sans doute pas dans les budgets de leurs clubs.»
A Bienne, on est moins catégorique. «L'impact de ces stars est difficile à chiffrer pour l'instant, a affirmé Daniel Villard. On ne peut pas nous comparer à Berne ou à Davos, qui vendent beaucoup de produits dérivés, mais nous les avons bien écoulés.» Et avec la perspective d'une reprise ces dernières semaines, le club na pas renouvelé son stock. «Quant à largent pour payer ces joueurs, il est effectivement hors budget. Mais il a été calculé pour toute la saison, ce qui nous permet de lutiliser pour d'autres joueurs.»
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