Tony Parker, «very special guest» du gala de Clarens

Tony Parker, «very special guest» du gala de Clarens

par Lea Huszno, Clarens - La star française de NBA s’est confiée hier en marge du match-exhibition organisé par Thabo Sefolosha sur la Riviera vaudoise.Aux côtés du Vaudois d’Oklahoma City, le meneur des Spurs de San Antonio s’est prêté au jeu des questions-­réponses. Les deux hommes ont démontré une complicité certaine. «C’est un vrai ami», a confié Thabo Sefolosha.
– Tony Parker, comment est née votre amitié?
– Avec Thabo nous partageons notre parcours et nos ambitions. Depuis qu’il a été drafté (ndlr: en 2006), nous avons ­directement accroché et nous sommes toujours restés en contact. Avec certains Américains, l’amitié est feinte. Pas avec lui.
– La langue française a-t-elle renforcé vos liens?
– Comme je ne parle pas bien anglais, Thabo m’a beaucoup aidé (rires). Plus sérieusement, la langue a été un facteur de rapprochement. Les francophones de NBA se serrent les coudes. Sa femme me prépare d’ailleurs toujours ma salade de chèvre, la veille de nos rencontres (rires).
– Pourquoi avez-vous accepté l’invitation de Thabo?
– Tout comme lui, la cause des enfants me tient à cœur. Je voulais avant tout offrir un match de qualité aux jeunes. C’est la première fois que je viens. J’espère que ce ne sera pas la dernière!
– Vous organisez vous aussi des camps pour la relève. Qu’est-ce que ce contact avec les jeunes vous apporte?
– Leur permettre de changer de vie grâce à mon influence représente une source de motivation. Quand j’étais plus jeune, j’aurais apprécié rencontrer une star de NBA.