«Il y a beaucoup de différences par rapport à la F1, mais en même temps pas beaucoup, image-t-il. En endurance, les machines pèsent 300 kilos de plus et doivent parcourir 6000 kilomètres. Sur un tour de circuit, je pense que nos bolides prendraient 10'' dans la vue.» Les grands chamboulements résident dans le format de l'épreuve. «Nous devons rester éveillés 35 heures. Du samedi matin au dimanche soir. C'est ça le plus dur, raconte le pilote-essayeur de Red Bull. Courir de nuit est aussi différent. Il faut quinze minutes pour s'y habituer. L'autre difficulté, ce sont les voitures plus lentes. Certaines perdent 30 secondes par tour!»
Malgré le plaisir qu'il prend dans ce travail déquipe, Buemi espère retrouver un jour les grilles de F1. «Participer à des essais, c'est bien. Mais je veux faire des courses», lâche-t-il. Une victoire au Mans pourrait servir ses desseins.
Trois questions à Marcel Fässler
Quand, comme vous, on s'est imposé deux fois au Mans, on repart forcément pour gagner?
C'est clair! Et avec une Audi R18 entre les mains, nous y allons
de toute façon pour tenter de lemporter à nouveau.
Le Mans est une course très spéciale, une épreuve mondialement connue et j'aimerais la remporter une troisième fois.
Le fait de l'avoir épinglée à votre palmarès vous a-t-il changé?
Ça m'a apporté beaucoup de satisfaction. C'était un de mes rêves. Sinon, je crois que personnellement, je n'ai pas beaucoup changé.
Côté sensations et niveau, peut-on comparer l'endurance avec la formule 1?
Oui, conduire une LMP1 (ndlr: la catégorie reine dans laquelle pilote le Schwytzois) au Mans, c'est comme évoluer dans les meilleures formules de monoplaces. Cela a la même valeur. Il n'y a qu'à voir la participation de pilotes comme Buemi, Heidfeld, Wurz et McNish.
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